Marche du 6 mars à Cattenom

Guide : Bernard Junk

Texte : Bernard Junk

En ce bel après-midi ensoleillé qui annonce les beaux jours, nous étions 45 marcheurs à nous retrouver pour un circuit de 7,5 kilomètres à partir du parking au bord du lac du Mirgenbach à côté de la centrale de Cattenom. Après quelques centaines de mètres, nous avons quitté la route d’Usselskirch pour emprunter l’ancienne route militaire qui desservait les différents ouvrages de la Ligne Maginot, nombreux dans ce bois de Cattenom pour défendre l’accès de la région de Thionville, nœud ferroviaire important à l’époque et siège de multiples industries sidérurgiques.

D’abord l’abri du Bois de Cattenom, abri de surface créé pour abriter les troupes d’infanterie placées dans l’intervalle des ouvrages. Puis les deux entrées de l’ouvrage du Kobenbusch : l’entrée « munitions » qui était l’entrée principale de cet ensemble puis l’entrée « hommes ». C’est un ouvrage d’artillerie à 2 entrées et 7 blocs de combat reliés par des galeries souterraines. Ces entrées sont maintenant murées, car les galeries ont été ennoyées par la montée des eaux causée par la création du lac artificiel du Mirgenbach. Poursuivant notre chemin sur la route militaire, nous découvrons au détour d’un virage l’entrée « munitions » de l’ouvrage du Galgenberg, lui aussi ouvrage d’artillerie à deux entrées et six blocs de combat. Ce fort est maintenu en état par une association de sauvegarde et peut être visité.

Le retour vers le parking s’est fait sur le barrage puis le long de ce lac artificiel d’une superficie de 95 hectares, créé en 1985 pour participer au refroidissement de la centrale nucléaire de Cattenom et qui tire son nom du ruisseau dont il est issu.

Photos : Bernard Junk

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