Marche du 4 décembre à Guentrange

Ce mercredi après-midi, nous étions 43 marcheurs au pied de la colline de Guentrange que nous avons gravi par la rampe sur Neuve Côte, moins raide que le chemin de Chaudebourg que nous avions emprunté la dernière fois. Puis, nous sommes redescendus vers la rue Guérin de Waldersbach, dénommée ainsi en hommage à une célèbre famille de militaires de Guentrange. Nous avons ensuite gagné l’ancien presbytère, le « Cahoty », qui était autrefois la demeure de Charles Abel, avocat et homme politique, député contestataire au Reichtag durant l’annexion allemande. Dans la cour, des boulets et des obus sont incrustés dans le mur face à l’entrée de sa maison. Ces projectiles sont associés à des dates qui correspondent aux différents sièges qu’a subi Thionville au cours des siècles : 1643, 1792, 1814, 1870 et la guerre de 1914-18. Sur le mur de l’église Saint-Urbain, une statue de ce saint vénéré par les vignerons de cet ancien village jadis entouré de vignes.

Par le sentier des Coucous, le chemin des Flâneurs, le sentier des Amoureux, passant à côté de l’impasse de la Romance, nous sommes arrivés au Crève-Cœur. Un détour vers l’ancienne caserne des C.R.S. nous a permis de voir le projet immobilier en cours. La descente a été rapide et nous avons rejoint nos véhicules en passant par la venelle aux Escargots. Que de noms bien sympathiques…

Nous avons parcouru un peu plus de 5 km dans cet ancien village devenu quartier résidentiel, mais plus au ressenti par cette succession de montées et de descentes ponctuées de quelques calvaires et bildstocks.